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9 règles de base pour réussir (ou pas ! ) son bulletin municipal (et toute autre publication)…

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…quand on est une commune de moins de 5000 habitants et qu’on ne peut pas se payer une grande agence parisienne ? (des conseils qui fonctionnent aussi pour une PME qui édite un journal d’information….)

réussir ou pas son bulletin municipalÉlément indispensable, voire stratégique, de la communication des communes, le bulletin municipal n’en reste pas moins la bête noire des élus et des agents territoriaux en charge du projet. En particulier dans les petites structures. Qui écrit les articles, qui va gérer l’imprimeur, qui donne le BAT, en un mot comment procéder pour faire cesser la « sacro sainte » galère de la réalisation du bulletin municipal ? Cet article m’a été inspiré par l’un de mes clients, Directeur Général de Services d’une commune de 4000 habitants qui, à chaque fois que je le relançais au sujet du bulletin municipal, commençait par me dire : « Ah c’est vous ? Pffff… ». Non pas que nous ne travaillions pas en harmonie, au contraire. Simplement, ce sujet était source de tracasseries pour lui plutôt que de plaisir. Et pourtant… Il y a pire que de réaliser le journal d’une commune. On y rencontre des gens merveilleux, on redécouvre les coins qu’on ne connaissait plus, on réinvente l’histoire et on se rappelle pourquoi il y fait bon vivre… Voici donc quelques règles de base pour réussir (ou pas) son bulletin municipal…

Règle n°1 : ne pas confondre le bulletin municipal avec un outil de propagande

Au concours de « ma trombine partout », célèbre rubrique du Canard Enchainé, nombre de maires gagnent. J’ai ainsi pu lire un bulletin municipal rassemblant 28 photos du maire sur 24 pages… Le bulletin municipal n’est pas la lettre du maire et s’il est de bon ton qu’il signe l’édito, il ne s’exprimera pas sur des sujets polémiques, réservant son avis politique pour d’autres supports.

Règle n°2 : définir un objectif, une périodicité, un style, bref une stratégie éditoriale !

Un bulletin municipal, comme toute publication d’entreprise, a vocation à informer une cible spécifique, à savoir, dans notre cas : la population. Mais pour cela, il faut définir une ligne éditoriale et une stratégie associée : fait-on de la publicité ou non, fait-on parler les élus ou pas, quelles seront les rubriques que les habitants auront plaisir à lire, quelles informations je peux transmettre ? avant d’écrire il faut réfléchir…

Règle n° 3 : s’organiser pour respecter la périodicité

Un bulletin municipal, on en publie combien par an? Il n’y a pas de règle évidemment mais le plus important reste encore et toujours de respecter les délais (c’est le moment où le Directeur Général des Services pense sans le dire : « si on prend du retard, on en fera que 3 au lieu de 4 et ça en fera toujours un de moins sur mon budget de cette année… »). Pour cela, il est indispensable de disposer d’un chef de projet interne et d’un prestataire externe dont le rôle sera justement de pousser tous les intervenants à être dans les délais.

Règle n°4 : ne pas confondre un beau bulletin avec un bulletin qui sera lu…

« Il est pas très moderne le bulletin moi j’ai vu celui de chez mon beau frère, il est plus branché… ». Peut-être… Mais le plus important est de penser aux lecteurs. Le journal doit surtout être facile à lire et adapté à tous les âges (en vieillissant on a besoin de lire des caractères plus gros…) et doit disposer d’une présentation soignée sans céder aux sirènes de l’agence de communication qui privilégiera le look au contenu. Car avoir un beau bulletin ne suffit pas à fidéliser vos lecteurs. Pour que le bulletin joue son rôle, il doit être lu. Et mieux encore … Il doit être attendu ! La vraie mesure du succès de votre bulletin, c’est quand vos concitoyens réclament le bulletin municipal et quand ils trouvent aussi bien des informations sur les prochains travaux que sur l’histoire de leur ville.

Règle n°5 : produire du contenu intéressant (ou pas) et éviter la question fatale : « Bon alors on met quoi dans ce bulletin? On n’a rien à dire ? ».

Vous partagez votre vie avec 4000 personnes et il ne se passe rien dans votre commune ? Tout est intéressant à publier à condition de se rappeler quel objectif on place dans le bulletin… N’oubliez pas que vos concitoyens ne sont pas seulement intéressés par la date de la prochaine fête patronale et que surtout, le bulletin est un excellent support pour faire de la pédagogie… Actualités, vie culturelle, vie économique, journal des associations, dossiers spéciaux (PU, Métropole, rythmes scolaires, etc.), mais aussi anecdotes, interviews de personnalités ou de partenaires de la commune trouveront aisément leur place dans votre bulletin… Pensez également à varier la forme rédactionnelle de vos articles tout en conservant les rubriques : interviews, quizz rigolos, articles de fond sont autant de façon de communiquer de façon plus intuitive et sympathique.

Règle n°6 : désigner un comité de rédaction et un comité de relecture

Confier la rédaction et la mise en page à des professionnels de la communication c’est important mais cela ne fait pas tout. Il est important de créer un comité de rédaction et un comité de relecture pour éviter le fameux : « Allo, c’est M. Le Maire à l’appareil, on peut bloquer le BAT ? Parce que là on n’est pas d’accord sur un article… » Évidemment, ce genre de chose arrive un vendredi soir, sinon ce n’est pas drôle mais cela est souvent la conséquence d’une mauvaise organisation dans la relecture et la définition de la ligne éditoriale. Le comité de rédaction et de relecture est là pour garantir une certaine cohérence et une ligne éditoriale à respecter. Car la confiance n’exclut pas le contrôle!

Règle n°7 : impliquer les élus

Cela vous semble une règle de base? Elle est rarement respectée pour la simple et bonne raison que les élus sont bénévoles (ou presque) et qu’ils n’ont pas toujours le temps ni l’expérience pour participer au bulletin municipal. Il est indispensable de ne pas attendre que le bulletin soit finalisé pour qu’ils donnent leur avis. En revanche, les attendre peut aussi avoir des conséquences sur les délais de production. Informez les principaux tiers concernés de la date de publication et du rétro planning, vous gagnerez du temps. Se pose alors la question de savoir si les élus doivent rédiger des articles. Pas forcément mais, en revanche, il est important qu’ils puissent signer des articles, même s’ils ont été aidés dans la rédaction par une « plume »…

Règle n°8 : éviter de confier la rédaction de l’édito au maire…

« Et l’Édito ? On met quoi dans l’Édito?? » Jamais fini, jamais réfléchi, toujours rédigé au moment de donner le BAT et surtout… rarement inspiré Monsieur le Maire quand il s’agit de rédiger son édito. Arrêtez de le confier au maire… sauf s’il a un don particulier comme rédacteur. Il est préférable de réaliser une interview du maire qui servira ensuite de base à un rédacteur pour finaliser l’édito.

Règle n° 9 : ne pas oublier que la relecture est tout sauf facultative !

Voici en vrac quelques phrases que l’on n’aime pas entendre quand on rédige comme moi des bulletins et des lettres d’informations : « Ah mais ca va pas du tout ce que vous avez écrit là… le maire est d’accord ? Pis c’est parti à l’impression ? On laisse comme ça alors ?». La relecture est un élément indispensable aussi bien pour le fond (informations erronées) que pour la forme (fautes d’orthographes). Il est donc important de s’assurer que le prestataire dispose bien d’un secrétariat de rédaction qui se chargera de faire plusieurs relectures en complément de celles effectuées par les élus et autres responsables dont ce n’est pas forcément le métier.

Pendant 4 ans AJEM Consultants a assuré la gestion, la rédaction et la mise en page du journal municipal de la ville de Saint-Jeannet.  Contactez-nous si vous souhaitez une formation ou une assistance dans les techniques de rédaction de votre bulletin municipal : contact@ajemconsultants.com ou via notre formulaire.

Voir aussi:

Journaux d’information: collectivité locale ou professionnel de la plaisance… même combat !

 

 

 


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Rédiger des newsletters et journaux d’information : comment éviter que ca ne rime avec galère?

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Le principal intérêt d’un journal d’entreprise ou d’une newsletter est de permettre à l’entreprise de garder un contact récurrent avec ses clients et de leur transmettre, sous une forme originale des informations commerciales importantes. A condition que newsletter ne rime pas avec galère ! Cet outil, s’il est bien utilisé et appréhendé par l’entreprise, peut se révéler une redoutable arme commerciale et marketing ! Alors pourquoi s’en priver ?

De la difficulté de rédiger des newsletters et autres journaux d’information (sans parler des articles de blogs…)

Pour mettre au point et tirer pleinement parti d’une génération de contenu régulière au travers d’une newsletter, il est indispensable de parvenir à éviter les difficultés inhérentes à ce type de communication à savoir :

  • Maintenir une périodicité qui permette de fidéliser ses clients sans condamner vos équipes à être perpétuellement en comité de rédaction (tous les mois c’est trop, tous les ans c’est peut être pas assez J !)
  • Définir une ligne éditoriale qui soit basée sur du contenu de qualité – à visée commerciale d’accord mais du vrai contenu – et non sur une simple promotion de vos produits. Lister les dernières nouveautés de votre produit ou la promo du mois transforme vite votre newsletter en email (ou courrier) puremet commercial. En résumé, dans votre newsletter, vous devez aborder des sujets – centrés autour de vos problématiques métier – qui intéressent vos clients, qui les éclairent sur leur marché, qui leur apporte une vraie valeur ajoutée : astuces, dossier, interview, retour d’expérience, chiffres clés du secteur, etc…
  • Limiter l’aspect chronophage de la newsletter en privilégiant la réutilisation (textes de blogs, tribunes d’expert, textes ud site web, etc.) et, si cela est possible, en confiant la rédaction des textes à une plume à la fois capable d’écrire des textes de qualité et de tenir compte de vos impératifs et objectifs marketing. Cela s’appelle un rédacteur marketing, un spécialiste de la génération de contenu, un copywriter… appelez le comme vous voulez : ni publicitaire, ni journaliste, il a développé une méthodologie de travail efficace, rédige des textes à visée marketing et génère du contenu métier en phase avec les attentes de vos clients.

recette pour bien rédiger sa newletterMettre en place une méthodologie qui privilégie la réutilisabilité et l’efficacité

Une newsletter ne nécessite pas systématiquement de réinventer la poudre. Vous disposez déjà de tout le matériel nécessaire pour alimenter vos journaux d’information à condition de générer régulièrement du contenu métier pertinent :

  • Retours d’expériences clients
  • Tribune d’experts
  • Plaquettes produits
  • Actualités et promotions
  • Articles de blog
  • Etc.

Tous ces éléments sont des sources non négligeables de contenu exploitable sous diverses formes et réutilisable aisément sur vos blogs, pages des réseaux sociaux et autres outils du web !

Organisation des interviews, gestion du contenu éditorial, respect de délais, relance pour la validation, suivi des graphistes, relecture… La méthodologie reste un élément majeur de la réussite de ce type de projet car nous le savons : ces outils sont souvent très chronophages et surtout… c’est un peu comme le sport. On n’a jamais le temps d’en faire sauf quand on met son cours de Pilates ou de Piloxing dans son agenda + alarme dans le smartphone. Pour les newsletters même combat !

L’envoi de newsletters et de journaux d’information fait partie intégrante de la stratégie de génération de contenu. Mais attention, pas à n’importe quel prix. Rappelez-vous que :

  • Les newsletters doivent être pour vous le moyen de développer l’image de l’entreprise, pas de perdre votre temps et celui de vos équipes…
  • Le plus important, ce n’est pas la newsletter en elle-même… c’est ce qu’il y a dedans… la qualité du contenu participe pleinement au succès de votre newsletter!
  • Écrire une newsletter nécessite une bonne dose de méthodologie et de rigueur, un zeste d’autorité et une bonne plume. Si vous n’avez pas les ingrédients en interne, faites cuisiner la recette à l’extérieur !

 

Si vous avez besoin d’un accompagnement ou d’une formation à ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter !

Pour en savoir plus

 


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