Category Archives: Stratégie de contenu

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rédaction de témoignages clients

Rédaction de témoignages clients : le jeu des 7 erreurs (à ne pas commettre)

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Quand il s’agit de générer du contenu, la rédaction de témoignages clients  (ou case studies ou études de cas ou success stories) se révèle un outil à forte valeur ajoutée. Encore faut-il l’utiliser avec pertinence et proposer un contenu de qualité, valorisant pour l’entreprise et son client et permettant à vos clients et futurs clients de s’identifier.

Erreur n°1 : Penser la rédaction de témoignages clients sans stratégie globale

Vos clients sont vos meilleurs commerciaux alors pourquoi ne pas le faire savoir ? En effet, un client qui témoigne et raconte sa collaboration avec une entreprise est forcément un client satisfait. Une fois que l’on a dit cela, on n’a pas tout dit…

En effet, la rédaction de témoignages clients doit faire partie d’une stratégie globale de génération de contenu qui visera toujours à promouvoir l’expertise de vos clients et servir vos objectifs marketing et commerciaux. Vos cas clients sont aussi source d’inspiration pour les tribunes d’expert, des référentiels de bonnes pratiques ou des prises de paroles (webinairs, ateliers lors de salons) que vous animerez. Pensez global !

Erreur n°2 : Négliger la qualité du contenu

Au-delà de la simple mise en avant des produits et services, il s’agit aussi de permettre à vos clients de se projeter dans l’histoire d’autres professionnels et de lire un retour d’expérience qui leur apportera à la fois de l’information et des idées. La qualité du contenu est essentielle à la réussite de vos témoignages clients car ils doivent avant tout séduire vos lecteurs et leur donner envie de vous contacter pour en savoir plus. La rédaction de témoignages clients doit être pertinente, raconter une histoire (intéressante de préférence) et apporter « de l’eau au moulin » autour de la thématique abordée. Ainsi un témoignage d’un e-commerçant sera intéressant pour ses confrères s’il peut raconter l’histoire de sa réussite, la mise en place d’un nouveau logiciel de supervision pourra intéresser un responsable de production informatique si le témoignage permet de faire ressortir les erreurs à ne pas commettre dans la gestion de son projet, etc.

Erreur n°3 : Réduire la rédaction de témoignages clients à des citations très gentilles ou à un simple avis client

Un cas client n’est pas une citation, ou un avis client ou un carton de remerciement. Écrire que « Whaou ils sont super dans cette entreprise et le produit il est vraiment top! », ce n’est pas rédiger un cas client…

Ce qui intéresse un lecteur potentiel c’est la problématique qu’avait le client avant de se lancer dans son projet, quels ont été ses critères de choix, comment il a mené son projet, quels bénéfices il en a tiré et quelles sont les perspectives… Il faut aussi et surtout citer le client, le faire parler avec des citations relativement longues où il racontera SON projet, vu et surtout vécu par lui-même. Pas par votre entreprise.

Erreur n°4 : Ne voir que la référence client

Avoir une belle référence client c’est bien. Avoir un projet intéressant à raconter avec ce client, c’est tout de même mieux. Il est donc important de bien choisir les cas clients et de parfois privilégier des entreprises moins connues mais dont le projet est réellement intéressant à raconter plutôt que de citer un projet de faible envergure et à faible impact réalisée dans une grande entreprise.

Erreur n°5 : Ecrire un témoignage client et pis c’est tout…

Les témoignages de vos clients peuvent prendre plusieurs formes : le rédactionnel sous forme de publireportage, l’interview, la participation à une conférence mais aussi une vidéo qui aura le mérite d’être très complémentaire à un rédactionnel et plus visuelle. Il s’agit ensuite de le diffuser et d’en tirer le meilleur parti !

Le témoignage client – rédactionnel ou vidéo – peut être intégré dans le kit d’outils d’aide à la vente pour les commerciaux, être exploité aisément par les attachés de presse sous forme de communiqué de presse de type « retour d’expérience » mais aussi mis en ligne sur votre blog votre site web, sur les réseaux sociaux (viadeo, facebook…), dans vos newsletters, etc. Et bien sûr, vous pouvez demander à vos clients d’intervenir lors de conférences et autres « speaking opportunities ». Ce sont également de très bons outils pour réaliser des campagnes d’inbound markéting ou d’ABM.

Erreur n°6 : Penser le projet uniquement autour de la rédaction de témoignages clients et/ou du tournage

La prise en charge complète du projet couvre un certain nombre d’étapes indispensables, qui peuvent, sans méthodologie, s’avérer aussi laborieuses que chronophages :

  • La définition du contenu du témoignage : ligne éditoriale (quel style choisit-on, interview ou rédactionnel, video et/ou papier et numérique…), format du reportage si ce choix a été fait (type JT, video…), charte graphique…
  • La demande d’autorisation auprès du client : prise de RDV, création des outils de communication (mails, lettres), organisation des interviews en interne (commercial, responsable du compte, technicien…) et chez le client, par téléphone ou en face à face
  • La rédaction et le montage : rédaction des documents, montage, mise en page
  • La validation finale en interne, auprès de l’interlocuteur puis de la direction de la communication

En résumé, sans méthodologie ni vision globale du projet, point de salut.

Erreur n°7 : Oublier que sans l’autorisation du client, vous ne pouvez rien faire…

Rédiger vous paraît peut-être le plus difficile, détrompez-vous ! Obtenir les autorisations et fixer les rendez-vous pour réaliser les interviews est souvent très long et complexe.

N’oubliez pas de valider l’accord de votre interlocuteur avant d’enclencher le projet et surtout validez que vous disposez des autorisations des directions de la communication ou des dirigeants de l’entreprise qui témoigne.

Pensez à aider votre interlocuteur à obtenir les autorisations en interne en lui adressant un mail récapitulatif qu’il pourra ensuite transférer à ses responsables. Rédiger et ne pouvoir publier, ce serait vraiment « ballot » …

Envie de savoir comment faire ?

Deux solutions :

  • Vous former avec nos rédacteurs professionnels !
  • Nous contacter pour nous confier vos témoignages clients !

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vendre la stratégie de contenu à son boss

Vendre la stratégie de contenu à son boss en 6 étapes : le guide ultime

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En tant que responsable de contenu ou directeur marketing, vous savez à quel point une stratégie de contenu bien exécutée peut transformer la visibilité et l’impact de votre entreprise. Mais, comme pour beaucoup d’autres professionnels, vous risquez de rencontrer une résistance lorsqu’il s’agit de convaincre votre boss d’adopter cette stratégie. « Une stratégie de contenu ? Mais qu’est-ce que c’est ? Et surtout, quel est le ROI ? » Voici quelques outils pour vendre la stratégie de contenu à son boss, en anticipant les objections et en fournissant des arguments solides pour obtenir tout le soutien dont vous avez besoin !

1. Préparer le terrain : savoir de quoi on parle et où on va …

Avant même de se lancer dans une grande présentation super belle et bien animée, il est crucial de bien comprendre les attentes de votre boss et de les anticiper. Souvent, les directeurs ou responsables ont une vision très axée sur les résultats concrets à court terme. Or, la stratégie de contenu, c’est tout le contraire : c’est du moyen voire long terme… Il est donc important d’expliquer la stratégie de contenu de manière simple et efficace.

Vous : « Je recommande la mise en place d’une stratégie de contenu pour 2024. »

Le Boss : « Une quoi ? »

Vous : « Une stratégie qui repose sur la création de contenus éducatifs, inspirants ou informatifs pour attirer, convertir et fidéliser nos cibles et fournir le bon contenu à la bonne personne au bon moment. »

L’objectif est de lui faire comprendre que cette approche n’est pas seulement « une mode » mais une technique éprouvée qui aligne la création de contenu avec les objectifs de l’entreprise.

2. Faire ses preuves et en donner : oui, le contenu est un moteur de performance

Après avoir défini ce qu’est une stratégie de contenu, votre boss se demandera probablement très vite : « Quel est le ROI ? »

C’est ici que vous devez enclencher la vitesse supérieure en mode argumenté.  Expliquez comment une stratégie de contenu bien pensée peut générer des leads, renforcer la notoriété de la marque, améliorer le référencement naturel (SEO), et, à terme, augmenter les ventes. Concrètement, un contenu bien optimisé permet d’acquérir des prospects qualifiés et d’accompagner ces prospects à chaque étape du cycle d’achat.

Vous pouvez appuyer votre argumentation avec des données chiffrées provenant d’études ou d’exemples internes à votre entreprise ou provenant de vos consultants externes :

Téléchargements d’ebooks et livres blancs : Ces contenus sont souvent des porte-drapeaux de la stratégie de contenu. Ils offrent une réelle valeur ajoutée et servent de point d’entrée pour des prospects qualifiés.

Leads générés : Chaque téléchargement ou inscription à un webinar est une opportunité d’engagement avec des clients potentiels.

Renforcement de la marque : En créant du contenu pertinent, votre entreprise devient une référence dans son domaine et gagne en crédibilité.

3. Faire face aux objections : « On n’est pas une start-up… »

À ce stade, vous pouvez rencontrer une autre résistance courante : « On n’est pas une start-up, on ne peut pas se permettre ce genre d’expérimentation. »

La clé ici est de montrer que la stratégie de contenu n’est pas une initiative réservée aux start-ups ou aux entreprises du secteur B2C. En réalité, de nombreuses entreprises B2B, même les plus traditionnelles, adoptent cette approche pour se différencier sur le marché.

Certes, vous n’êtes pas une start-up mais rien de vous empêche de prendre les bonnes idées et de se les approprier. La création d’ebooks, de témoignages clients et de webinars peut vous aider à accompagner vos clients dans la maturation de leur décision d’achat et cela se défend sans problème auprès de votre boss.

Pour vendre la stratégie de contenu à son boss, il est important de démontrer Il est important qu’elle sera une réponse aux nouvelles attentes des acheteurs, qui sont aujourd’hui plus autonomes dans leur processus d’achat. Avant même de parler à un commercial, ils se renseignent, comparent et évaluent. Le contenu joue un rôle clé dans ce processus.

4. Offrir une vision pragmatique : vendre la stratégie  de contenu à son boss oui… mais en restant réaliste et opérationnel

Une fois que vous avez fait passer le message sur l’importance de la stratégie de contenu, la prochaine question de votre patron sera probablement : « On s’y prend comment ? »

C’est là que vous devez montrer que vous avez un plan solide. Ne partez pas la fleur au fusil avec rieb dans votre besace

Un plan d’action détaillé rassure et démontre que vous avez réfléchi à la manière d’implémenter cette stratégie.

Présentez une feuille de route comprenant :

Les personae cibles : Qui sont les personnes que vous souhaitez atteindre ? Quels sont leurs besoins, leurs préoccupations, leurs questions ?

Le type de contenu : Quels formats seront les plus adaptés à vos personae (articles de blog, ebooks, études de cas, vidéos, infographies, etc.) ?

Les canaux de diffusion : Où diffuserez-vous vos contenus pour qu’ils aient le plus d’impact (site web, réseaux sociaux, newsletters, plateformes de vidéos, etc.) ?

Une ligne éditoriale : Quels messages et quel ton adopterez-vous pour que votre contenu soit cohérent avec votre marque ?

Un calendrier éditorial : Quand et à quelle fréquence allez-vous publier du contenu ?

Présenter ces éléments prouve à votre boss que la stratégie de contenu n’est pas une idée floue, mais un projet concret, bien structuré et mesurable.

5. Rassurer sur les résultats : ça va bien se passer…

Même si vous avez un plan, il est possible que votre boss hésite encore car il a besoin de s’assurer qu’il limite les risques. Le risque c’est la phrase qui tue : « on en reparle dans 6 mois… ».

C’est à ce moment que vous devez le rassurer sur les résultats à court, moyen et long terme. Une stratégie de contenu, bien qu’elle nécessite du temps pour porter ses fruits, commence souvent à montrer des signes positifs très rapidement, notamment sur le trafic web, l’engagement des utilisateurs, et les premiers leads qualifiés.

A vous de lui prouver qu’avec cette stratégie, vous verrez une augmentation progressive du trafic organique, une amélioration de votre référencement et une augmentation des conversions grâce à des Call-to-Actions. Vous pouvez avancer, sans grand risque, que d’ici 6 mois, vous aurez déjà des résultats.

6. Ne surtout pas négliger la puissance du « ROI »

vendre la stratégie de contenu à son boss

Enfin, après quelques mois, il est temps de faire le point avec votre boss sur les résultats obtenus. Imaginez qu’après la mise en place de votre stratégie, un gros client signe un contrat avec votre entreprise grâce à un ebook téléchargé ou un webinar visionné. C’est le moment de rappeler à votre boss que vous aviez raison.

Dans un futur pas si lointain, cela pourrait donner quelque chose comme :

Le boss : « Jean-Claude vient de signer un énorme client après avoir téléchargé un ebook et assisté à un webinar. »

Vous : « J’en ai marre d’avoir toujours raison ! »

Ce scénario n’est pas un rêve mais un projet réaliste si la stratégie est bien exécutée. Les entreprises qui investissent dans du contenu de qualité finissent par voir des résultats concrets.

Conclusion : pour vendre la stratégie de contenu à ton boss, sur la pédagogie, un plan d’actions chiffres et un calcul de ROI tu miseras

Convaincre votre boss de l’importance d’une stratégie de contenu nécessite pédagogie, preuve et un plan d’action clair. En expliquant les avantages, en fournissant des exemples concrets et en rassurant sur les résultats attendus, vous augmenterez vos chances de faire accepter votre projet. N’oubliez pas que chaque objection est une opportunité pour renforcer votre argumentation et montrer à quel point le contenu peut transformer votre entreprise.

Alors, prêt à convaincre votre boss ?

Si vous avez besoin d’aide pour construire votre stratégie, votre plan d’actions et même votre argumentaire pour défendre la stratégie de contenu, contactez-nous !


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créer une plateforme de marque

[#StarWarsDay] Créer une plateforme de marque : may the force of the brand platform be with you

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Dans une galaxie lointaine, très lointaine, les marques ont appris à maîtriser la force de leur identité. Cette force, appelée la plateforme de marque, est le cœur de la stratégie marketing d’une entreprise. Cette étape essentielle du positionnement marketing reste encore souvent une étape oubliée, ignorée voire méprisée car souvent jugée trop complexe ou trop « perchée ». Pourtant créer une plateforme de marque est l’état indispensable pour créer  le socle de votre discours et de votre argumentation pour faire face à l’empire de la concurrence…

Episode IV : un nouvel espoir
Créer une plateforme de marque : pour quoi faire ?

Par définition, la plateforme de marque est un ensemble d’éléments qui définissent l’essence, l’ADN, la raison d’être de l’entreprise.

Comme un sabre laser est unique à chaque Jedi, la plateforme de marque est unique à chaque entreprise pour la bonne et simple raison qu’elle en est l’ADN. Qui suis-je ? D’où viens-je ? Pourquoi je me lève le matin ? Qu’est-ce que mon entreprise va apporter au monde, à mes collaborateurs, à moi ?

L’idée de base est qu’elle est le reflet de l’identité de l’entreprise ou de la marque et de ses parties prenantes. On ne peut pas mettre un autre logo que le vôtre sur votre plateforme de marque. Vous n’êtes pas un clone !

Si tout le monde n’est pas d’accord sur le contenu d’une plateforme de marque (qui peut varier selon que l’on est nord -américain ou français, agence de com ou expert marketing, etc.) mais partout dans la galaxie, les Jedi du marketing s’accordent sur le fait que la plateforme de marque se compose à minima de :

  • La vision
  • La mission
  • Les valeurs
  • Le métier
  • La promesse ou proposition de valeur

On peut y ajouter:

  • Le pitch (l’entreprise en quelques mots)
  • Les principaux enjeux de nos clients et éléments de contexte (et messages clés à porter lors des prises de paroles)
  • L’histoire (storytelling)
  • L’équipe
  • Les clients (profil et attentes de nos clients, personae)
  • L’offre (proposition de valeur de l’offre de produit et de service)
  • Le ton
  • etc.

créer une plateforme de marqueLa vision de l’entreprise : audacieuse et inspirante, comme le rêve de la Rébellion de détruire l’Empire.

Elle doit permettre à l’entreprise de se projeter dans l’avenir et de se fixer des objectifs ambitieux. Elle présente également votre vision sur votre métier, votre secteur d’activité ou la société en elle-même.

Attention toutefois à ne pas « surjouer » et surtout à proposer une vraie vision pas un lieu commun : la beauté sauvera le monde, le réchauffement climatique est une catastrophe, l’informatique est partout.

Elle est souvent exprimée avec un vocabulaire qui exprime votre conviction : « nous avons toujours pensé que », « Nous sommes convaincus que », « nous avons la conviction que ».

La mission de l’entreprise, claire et concise, comme les ordres de la République.

Elle doit être comprise (et partagée) par tous les membres de l’entreprise ainsi que les parties prenantes, afin qu’ils puissent travailler ensemble pour atteindre le même objectif.

La mission ne change pas au fil du temps, elle peut évoluer légèrement mais elle reste comme la vision et les valeurs, le socle de la plateforme, l’ADN de l’entreprise.

Les valeurs de l’entreprise, incarnées comme les principes de la Force

Elles guident les décisions de l’entreprise et la façon dont elle se comporte. Elles sont essentielles pour établir une relation de confiance avec les clients mais aussi les futurs collaborateurs, les institutionnels, les fournisseurs et toutes les parties prenantes de l’entreprise. La condition de base est que ces valeurs soient propres à l’entreprise (on évite les valeurs comme la satisfaction du client ou la qualité qui est un peu la base …), réellement incarnées (et démontrées) par le positionnement, les actions et les engagements de l’entreprise. Elles pourront être rédigées de façon libre et être inspirées par le « ton » choisi par communiquer.

Le métier, affirmé et précis comme maitre Yoda

Cette composante définit le métier de l’entreprise, comment elle applique sa vision et sa mission au quotidien. Contrairement à elles, il peut évoluer. Par exemple Apple fabriquait des ordinateurs, à présent l’entreprise fabrique aussi des téléphones et vend de la musique. Il se définit concrètement : nous sommes éditeurs de logiciels, un cabine conseil, consultant, formateur, entreprise de négoce, etc. Vous pouvez aussi préciser vos types d’interventions et auprès de qui : nous concevons, construisons, distribuons, etc.

La promesse, précise et pointue pour faire mouche comme le sabre laser

Elle est essentielle et la base de vos argumentaire de vente : pourquoi nous choisir, quels bénéficies allons-nous apporter à nos clients s’ils choisissent de travailler avec nous. Elle est construite autour de bénéfices illustrés par des argumentes et des caractéristiques ou preuves.

Episode V : l’empire contre-attaque :
Créer une plateforme de marque, comment s’y prendre ?

Pour créer une plate-forme de marque, il ne s’agit pas d’attaquer sans logique une planète isolée…Ni d’improviser une rébellion… La plateforme de marque se construit avec une méthodologie qui permet de fédérer les équipes autour du discours ainsi produit.

Pour cela on pourra tout d’abord faire une analyse de l’identité de marque actuelle avec le Prisme de Kapferer puis travailler en mode collaboratif autour de la raison d’être de l’entreprise avec la méthode IKIGAÏ. En japonais Iki signifie « vie » et gaï  « qui vaut la peine ». Cette philosophie de vie japonaise qui consiste à trouver un sens à notre vie, une raison de se lever le matin. Ses 4 composantes peuvent aisément être appliquées au domaine de l’entreprise.

créer une plateforme de marque

On peut aussi travailler avec le Golden Circle de Simon Sineck qui a pour mérite de replacer au centre des discussion le Why avant le What !

Rédiger chaque composant en pensant à son exploitation ultérieure et sa déclinaison sous forme d’outils d’aide à la vente. Par exemple la vision, mission, métier et promesse pourront constituer la base de votre page Qui sommes-nous ? La proposition de valeur de la page « pourquoi nous choisir ? ». De même, le pitch (ou résumé de la plateforme de marque) sera parfait pour votre présentation Linkedin.Rédigez chaque élément en vous obligeant à rédiger un titre qui parle à tous, une version courte et une version longue.

Episode VI : le retour du Jedi :
Créer une plateforme de marque : fais n’essaie pas

Comme disait Maitre Yoda à Luke, une plate-forme de marque « n’essaie pas. Fais ou ne fais pas. »

créer une plateforme de marque

Bref une plateforme de marque, cela se pense comme un projet à part entière.

Le plus souvent la plateforme de marque est un grand événement dont le livrable finit dans un placard et ne sera pas exploité alors que le principe est qu’elle soit la base arrière de toutes vos expéditions !

En effet, à partir de la plateforme de marque, vous rédigez votre site web et vos argumentaires de vente, vous alimentez vos posts sur les réseaux sociaux, vous créez votre communication, vous faites vos choix stratégiques de développement et d’achat.

En résumé, la plateforme de marque est l’âme d’une entreprise. Elle doit décrire la personnalité de l’entreprise qui comme la personnalité d’un Jedi doit être cohérente dans tous les aspects de sa vie, de son activité, de la communication à la conception des produits en passant par la politique commerciale ou R&D.

Vous l’ avez compris, elle définit qui vous êtes, où vous voulez aller et comment vous allez y arriver. Elle est essentielle pour bâtir une marque forte et durable et la stratégie qui va avec.

Que la Force de la plateforme de marque soit avec vous !

Si vous ne savez pas comment l’activer, contactez- nous !


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intelligence artificielle et marketing

Intelligence Artificielle et marketing : Faut-il avoir peur du grand méchant IA ?

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Faut-il avoir peur de l’Intelligence Artificielle (IA pour les intimes) ? Avec l’arrivée de la version test (et gratuite) de ChatGPT à grand renfort de communication, l’IA est sur toutes les lèvres. Conçu par OpenAI qui a su faire grand bruit autour de la mise à disposition de son produit (à tel point qu’il est devenu impossible de le tester car victime de son succès), ce génial Chatbot conversationnel a de quoi épater la galerie et même faire peur aux marketeurs… Alors faut-il vraiment opposer Intelligence Artificielle et marketing ou au contraire, comme la traduction automatique à une époque, l’intégrer dans nos nouvelles pratiques marketing ?

L’intelligence artificielle expliquée à ma mère

Commençons par la base : qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Je vous ai déjà parlé de ma maman qui adore poser des questions étonnantes … Eh bien ! Elle m’a posé la question récemment : « c’est quoi l’Intelligence Artificielle ma chérie ? » (Maman je t’adore  !).

Non l’IA n’est pas le contraire de la bêtise humaine comme dirait Woody Allen !

Selon notre ami Wikipedia, l’intelligence artificielle (IA) est un « ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine. » L’idée est donc de parvenir à faire réaliser à un robot (un ordinateur) des tâches qui requièrent de l’intelligence, voire de permettre un apprentissage par la machine (cela s’appelle le Machine Learning).

Si les travaux sur l’intelligence artificielle ont débuté dans les années 1950 avec

Alan Turing et son célèbre test éponyme, ils n’ont vraiment pris de l’ampleur (et sont devenus plus réels) que lorsque les nouvelles technologies ont permis de collecter des données en très grand nombre (c’est le phénomène big data) et que les acteurs du web ont eu besoin de traiter de la donnée en gros volumes de façon automatisée. Ce n’est pas pour rien que Google ou Facebook sont particulièrement avancés sur ces sujets vu que leur modèle économique repose sur le traitement de la donnée selon le principe du « si c’est gratuit c’est toi le produit » .…

L’IA m’a tué ? Pas vraiment… car l’IA reste moins performante qu’un enfant de trois ans.

Une intelligence artificielle saura reconnaitre un chat sur internet avec 98% d’acuité, grâce à l’analyse d’une centaine de milliers de photos de chats. Pourtant on admet généralement qu’un enfant a besoin de voir seulement deux chats différents pour être capable de les reconnaître avec 100% de réussite pour toute sa vie, et cela, même de nuit. L’IA a besoin de beaucoup de données et surtout d’être alimentée avec de la bonne donnée.

C’est ce qu’explique cette excellente campagne de communication de Bescherelle qui rappelle que les IA ont besoin de l’orthographe !

BESCHERELLE-IA et marketing 2

Il faut donc prendre l’IA pour ce qu’elle est. Un moyen d’automatiser des taches parfois chronophages, à faible valeur ajoutée ou même épuisantes pour l’homme et lui faire gagner du temps, du confort et de la fiabilité.

Et donc un excellent outil qui, au lieu de remplacer l’homme et la femme, peut au contraire les assister. C’est ce qui s’est passé avec les correcteurs orthographiques ou encore les outils de traduction automatiques qui, bien que performants et fort utiles aux traducteurs ne les ont pas remplacés.

Loin des fantasmes à la Matrix, comment concilier Intelligence Artificielle et marketing ?

Les outils proposés par l’IA sont une source d’inspiration mais aussi d’innovation pour les professionnels du marketing avec un impact direct à ne pas négliger sur la production de contenu, la création et la promotion des produits et services.

« Big brother is writing  for you » : faciliter la compilation et assister la rédaction « d’informations factuelles »

Déjà en 2014, le L.A Times avait publié un article rédigé par un robot. Le Parisien, Les Échos, Forbes, Le Monde, …

Tous ces journaux disent avoir régulièrement recours à ces robots rédacteurs car ils permettent de rédiger des articles factuels très rapidement. Leur plus ?  Une capacité incroyable à rechercher et compiler très vite une quantité incroyable de données, le tout… sans erreur.

Il n’est donc pas inconcevable d’utiliser ces outils pour produire des embryons d’articles et fournir ainsi rapidement des idées et de la matière aux rédacteurs et aux journalistes.

Voici 5 applications d’un outil comme Chat GPT (IA générative) pour les métiers de la génération de contenu et du marketing :

  • Identifier des idées de contenu
  • Vous assister pour trouver un titre d’un contenu
  • Accélérer les recherches et les compiler
  • Produire un premier brouillon
  • Raccourcir les textes (et ça on a bien envie de lui confier cette tâche à ChatGPT…)

« Big brother is creating for you »: créer des images, des mangas, des histoires pour mieux inspirer

Alors même que l’on attendait l’IA autour des tâches ingrates, la voilà qui s’attaque à l’art …  Le premier manga créé intégralement par une intelligence artificielle va probablement être publié dans les jours à venir… « Cyberpunk : Momotarô », l’œuvre du mangaka Rootport, n’a pas fini d’alimenter les discussions à la machine à café.

Canva utilise déjà la fonction « text to Image » (avec plus ou moins de succès) pour créer des images selon votre inspiration.

Alors, la créativité est-elle l’apanage des humains ?

Les agences de publicité ont utilisé l’IA pour leur proposer des accroches pour des publicités et le résultat est étonnant. En 2017, Toyota, pour lancer son modèle Toyota Mirai s’associe à IBM et propose à Watson, leur intelligence artificielle, les phrases d’accroche des concepteurs-rédacteurs de l’agence. Grâce au brief et à ses recherches sur le web, l’IA produit 1000 accroches adaptées en fonction de l’âge, du sexe, des centres d’intérêts ou encore du vocabulaire des audiences. Ce n’était peut-être pas très créatif mais cela avait fait le job !

En 2018, Lexus va plus loin en demandant à Watson de scénariser « Driven by intuition », un spot de 60 secondes en croisant des données émotionnelles avec des données publicitaires.

Voici le résultat (la réalisation est faite par un humain !) , un spot qui a de quoi faire réfléchir les planneurs stratégiques.


Rassurons-nous, la créativité reste encore humaine même si elle repose sur les mêmes principes de l’IA : collecter plein d’idées et avoir la capacité à les mettre en relation pour créer quelque chose de nouveau. C’est précisément cette clé de la créativité – la capacité à mettre les choses en relation –  que le grand publicitaire Philippe Michel prônait.

« Big Brother is talking to your customers »:  amener de nouveaux outils dans le parcours client (chabots, cabines virtuelles, recommandations, etc.)

Autre point souvent oublié quand on parle marketing et IA : la puissance offerte par ces outils pour renforcer la relation client et assurer de façon innovante la promotion de produits et services, souvent en association avec la réalité virtuelle ou augmentée : cabines d’essayage virtuelles, chatbot conversationnel, recommandations, personnalisation des échanges… L’IA est présente à beaucoup d‘étapes du parcours client afin d’enchanter le client en apportant une expérience unique.

Et cela va encore plus loin car vous pouvez à présent vous adresser à des influenceurs virtuels pour promouvoir vos produits : jamais malades, ni dépressifs, ils ont tout pour plaire, même une communauté de followers qui n’a rien à envier à celles de certains influenceurs de la téléréalité française…

Lil Miquela est une influenceuse presque « normale » qui rassemble presque 3 millions d’abonnés sur Instagram et qui s’est même engagée dans le mouvement #BlackLivesMatter. Son secret ? elle n’existe pas.

Elle a été créée par Brud, spécialiste de l’intelligence artificielle … Pourtant elle a su convaincre Prada et Supreme de promouvoir ses produits…

Conclusion : en matière d’ Intelligence Artificielle et marketing, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Ne soyons pas trop prompts à tout rejeter en bloc au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain. A ce propos, voici au passage le résultat de la fonction « text to Image » avec cette expression !

intelligence artificielle et marketingBref, si je devais donner mon point de vue sur le sujet Intelligence artificielle et Marketing, j’aurais tendance à dire que l’IA et ses outils comme ChatGPT devraient plutôt devenir tes amis que tes ennemis. L’IA apporte des fonctionnalités très utiles dans la production de contenu et le marketing. Dans un futur proche, l’IA va continuer d’évoluer et probablement s’améliorer avec de nouvelles utilisations qui pourrait la faire passer du buzzword au must have…

Aux marketeurs de savoir comment créer de la valeur pour leur clients internes et externes… probablement en utilisant leur intelligence tout court pour bien utiliser l’intelligence artificielle !

PS : cet article a été écrit avec mes petites mains !

Re PS : à l’heure ou j’écris, impossible de tester ChatGPT, trop de monde sur le coup… 👇🏽

intelligence artificielle et marketing


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tendances marketing pour 2023

Veille marketing : 23 tendances marketing en 2023 à regarder à la loupe

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Cette année encore, les pratiques marketing ont fortement évolué pour le plus grand plaisir des professionnels du secteur en quête de créativité et d’innovation. 2023 devrait également être un bon cru en matière de nouveautés avec au cœur des préoccupations et des axes de travail : l’incruste définitive des nouvelles technologiques dans toutes nos pratiques marketing, de nouveaux sujets plus inclusifs et plus verts pour gérer du contenu instructif et inspirant, des formats live en pleine expansion et un violent recentrage sur la relation client et l’authenticité.

Voici les 23 tendances marketing en 2023 à regarder à la loupe et à consommer rapidement et sans modération. 👇🏽

Le marketing en 2023 sera technologique, éthique, authentique et customer centric ou ne sera pas !

Des technologies qui s’invitent définitivement dans nos pratiques marketing

C’est officiel, les nouvelles technologies se sont incrustées dans notre vie marketing de tous les jours et ce, dans toutes les sphères du marketing. Produitn communication, réseaux sociaux, elles sont partout ! Geek comme je suis hje ne vais pas m’en plaindre !

1.     La technologie squatte le web

IA, chatbot, réalité virtuelle, machine learning… Grâce à ces outils, vous pourrez offrir une expérience personnalisée à votre clientèle grâce à des chatbots capable de mieux guider les internautes, de converser, de proposer les bons contenus aux bonnes personnes…

La technologie devient de plus en plus opérationnelle, fiable et accessible ! Le marketing n’est pas magique mais technologique.

2.     La réalité virtuelle et la réalité augmentée s’installent dans le marketing

Vous en doutiez encore ? Vous pensez que la réalité virtuelle est un truc pour geeks, rêveurs et parcs d’attraction ? Désolée mais non ! La réalité virtuelle et la réalité augmentée est dans les filtres Instagram, les cabines virtuelles d’essayage, les simulateurs, les configurateurs etc. Elle permet de créer des publicités interactives et créatives grâce à des technologies plus avancées, plus accessibles et moins chères. 2023 sera donc le début du grand saut dans le virtuel pour de nombreuses entreprises. Ainsi, après le concert événement de Aya Nakamura dans Fortnite, le célèbre jeu permet à présent aux fans de la marque Balenciaga d’acheter des tenues virtuelles, de la marque, dans le jeu.

3.     L’IA (Intelligence Artificielle) se met au service de la création (et de plein d’autres choses !)

L’IA est partout : dans Canva avec la fonctionnalité Text To Image, dans l’industrie de l’animation avec un premier manga créé par une IA, dans les sites web avec les chatbots, sur les sites web pour des recommandations …

L’IA est même entrée dans le petit monde des influenceurs. Des personnages fictifs gagnent en popularité auprès de la génération Z, boostés par les annonces de Facebook sur le Metaverse et des marques comme Samsung se sont déjà associées à des influenceuses virtuelles comme Lil Miquela, pour la campagne #TeamGalaxy.

Des nouveaux sujets plus inclusifs et plus verts pour gérer du contenu instructif et inspirant

4.     Green is beautiful !

La nouvelle génération a de quoi réjouir (enfin) : les vœux sont passés au green et cela fait du bien ! La responsabilité environnementale et sociétale est devenue le nouveau sujet incontournable en matière de marketing et de communication. A la fois parce que notre meilleur bulletin de vote reste la carte bancaire mais aussi parce que certains enseignes qui ont raté ce virage en paient à ce jour un lourd tribut économique et social. C’est la fin du green washing et nous ne pouvons que nous réjouir que la RSE soit passée de la cerise sur le gâteau au must-have!

créativité leçons de management

5.     La com corporate devra apporter les preuves de l’engagement RSE

Pour 82% des Français, il faudrait davantage communiquer sur les produits durables (source baromètre de la consommation responsable 2022 Ademe et Greenflex). En termes de communication corporate et de RSE, les clients attendent que les marques « disent ce qu’elles font et font ce qu’elles disent » et qu’elles les aident à faire les bons choix en matière de consommation responsable via leurs offres et en apportant des preuves de leur engagement.

6.     Le marketing sera inclusif (et pas seulement pour les moins de 30 ans)

Nombre de personnes attendent des marques qu’elles soutiennent la diversité et l’inclusion, aussi bien dans leur communication que dans la vraie vie. Les consommateurs revendiquent des origines diverses, des genres et orientations sexuelles variées.

Il devient important de mettre en valeur ces éléments dans les messages marketing via la diversité de l’équipe, les engagements envers les minorités, les engagements avec les fournisseurs, etc.

7.     La marque employeur devient plus stratégique que jamais

Certains métiers sont en tension forte comme les métiers de l’informatique, de la restauration mais aussi la carrosserie, la paie et la comptabilité etc. La baisse du chômage, avec un taux au plus bas depuis 10 ans (-12,6 % en 2021) et un turnover de plus en plus important (52 % des cadres se disent ouverts à de nouvelles opportunités selon Challenges) poussent les entreprises à travailler de façon toujours plus structurée leur marque employeur en s’appuyant sur les techniques éprouvées du marketing.

8.     Le marketing expérentiel se développe

Le marketing expérientiel est une technique marketing centrée sur la création d’une expérience unique, porteuse d’une image positive centrée sur la marque plutôt que au produit. Les événements d’entreprise, les webinaires, les concours sont des outils généralement utilisés pour faire du marketing expérientiel mais cela peut aussi être l’organisation d’ateliers de sensibilisation ou une mini formation. 2023 devrait voir l’augmentation du nombre d’événements « in real life » et locaux qui facilitent l’engagement client auprès de la marques en connexion avec ses valeurs et sa personnalité.

9.     Le marketing d’influence se renforce pour porter de vraies valeurs

Influenceurs ? Vous avez dit influenceurs ? Un français sur deux suit un influenceur, 9 sur 10 font confiance à un influenceur pour leurs achats et la tendance ne semble pas ralentir malgré quelques récentes scandales. Ce qui change c’est l’apparition de nouveaux supports comme TikTok ou Twitch (même si 76% des internautes font appel à Instagram pour suivre les influenceurs) et une nette tendance à faire appel aux micro-influenceurs (communauté entre 10000 et 50000 ) jugés plus sincères par 80% des internautes et plus accessibles pour porter les valeurs fortes des marques.

Une stratégie de diversification des contenus devenue indispensable

10.  Des contenus seront toujours plus longs

Finis les messages uniques pour des médias différents. Un même contenu se déclinera en 2023 sous plusieurs formats, adaptés à chaque fois à la cible et au support. Et surtout, pour répondre aux exigences du SEO toujours présent il va falloir continuer de se faire remarquer des moteurs de recherche.  Cela veut dire des contenus plus longs avec pourquoi pas des articles pouvant aller jusqu’à 2000 à 3000 mots. Cela est également vrai avec des vidéos plus longues (voir juste après).

11.  Toujours plus de vidéos seront intégrées à votre contenu

Les contenus visuels sont privilégiés sur Internet car ils sont perçus comme apportant plus d’information, plus vite et avec un moindre effort. Ils permettent aussi de laisser vos internautes plus longtemps sur votre page web… C’est pourquoi la vidéo va encore rester une pierre angulaire dans votre stratégie de contenu même si de nouvelles formes de contenus apparaissent avec le boom de TikTok et du streaming.

12.  Les webinaires restent une valeur sure du marketing

Le webinaire a gagné ses lettres de noblesse pendant le confinement et son succès ne s’est pas démenti depuis. En B2C comme en B2B, il permet d’attirer de nouveaux prospects et instaure un climat de proximité et de confiance grâce à une interaction facilitée. Totalement en phase avec les nouveaux codes de la consommation de contenu, les clients sont friands de ce format qui apporte de l’information sans quitter son bureau ou son salon.

tendances marketing pour 2023

13.  Du live sinon rien !

La diffusion en direct gagne chaque jour un peu plus en popularité et les plateformes sociales comme TikTok, Snapchat et Instagram ne sont pas étrangères au succès de ce format. Les marques ont enfin compris ce le live était engageant et adaptée à ces nouveaux consommateurs qui arrivent sur le marché : la génération Z. D’après une analyse de McKinsey, le live shopping engendre un taux de conversion 10 fois plus élevé que les canaux classiques. Voilà la raison du lancement par Facebook et Amazon de leurs plateformes de Live Shopping (Shopping Direct et Amazon Live).

14.  Le streaming sera plus présent que jamais

Dans une logique de diversification du contenu, les marques ont définitivement faire entrer le streaming dans leur stratégie.  Les récents succès remportés par les youtubeurs historiques sur Twitch devraient inspirer les marketeurs en 2023. Cela peut aller des lives aux séries en passant par des podcasts et des interviews d’expert.

Voir au sujet du streaming notre article sur Twitch pour les entreprises

twitch pour les entreprises

15.  Le podcast fera une entrée fracassante dans le monde du contenu

Le format même du podcast en fait un outil unique pour créer du contenu de qualité et enclencher une stratégie de diversification des supports de communication. Il permet de proposer du contenu personnalisé accessible à tout moment avec une approche plus « intellectuelle » et plus posée.

Un indispensable recentrage sur l’expérience client pour une relation plus personnalisée

16.  Customer first

L’expérience client sera sur toutes les bouches en 2023 car la présence en ligne ne suffit pas à attirer des clients et surtout à les conserver et les fidéliser.

La concurrence est de plus en plus forte, certaines stratégies éventées et il va falloir réenchater ses clients pour les garder tout le long de leur parcours d’achat.

Mettre un peu plus d’humain dans la relation ne sera pas un luxe…

17.  Plus d’interactivité sera nécessaire pour se différencier

Il s’agit de susciter l’intérêt des consommateurs dont l’attention est de plus en plus en baisse malgré une sollicitation de plus en plus importante. En 1980 nous étions soumis à 300 messages marketing par jour, à présent ce sont plus de 1200 messages portés par plus de 65000 annonceurs rien qu’ne France. L’interactivité va permettre à la fois de renforcer l’engagement client et de se différencier par i approche différente grâce à des quiz, des livres blancs interactifs, des vidéos immersives, des sondages etc.

18.  L’Email is back !

Malgré toutes les mauvaises augures, l’e-mailing semble toujours un outil d’actualité à condition de proposer un contenu ultra-personnalisé, authentique et transparent avec du contenu de qualité et adapté à sa cible. Une bonne newsletter bien rédigée et ciblée permettra de se distinguer et d’avoir un meilleur ROI que certains campagnes de social media un peu trop fumeuses.

19.  L’ABM se renforce pour affuter la prospection grands comptes

La technique de l’ABM (Account Based Marketing) fait parler d’elle depuis quelques années car elle permet une approche plus efficace, plus rentable et plus optimisée de la prospection des grands comptes en attirant l’attention des entreprises du B2B à haut potentiel grâce à une stratégie de contenu ultra personnalisée. Relativement accessible, cette stratégie n’est pas réservée aux t-grandes entreprises. Bien au contraire.

Une stratégie de contenu centrée sur l’authenticité et l’émotion plutôt que la technique

20.  Le retour aux fondamentaux du contenu : éduquer informer inspirer

Plutot que vendre à tout prix et générer des contenus pour être lus par les algorithmes de Google ou des réseaux sociaux, il est temps en 2023 de créer de l’émotion et de revenir aux fondamentaux du contenu : inspirer, éduquer, informer… Les clients sont avertis, ils ne liront plus un contenu au titre aguicheur mais sans fond ? Ou en tout cas, s’ils le lisent, ils ne le liront qu’une fois et déserteront votre blog ou votre compte Linkedin.

21.  Plus d’authenticité, moins de technicité

La qualité et la sincérité vont revenir sur le devant de la scène. La tendance actuelle sur les réseaux sociaux, ce qui fonctionne sur la durée, c’est la sincérité et l’authenticité des contenus produits. Finis la réflexion sur le court terme. Il s’agit de réenchanter le client ou le futur client en lui permettant de bénéficier de contenus de qualité qui portent les valeurs de la marque, lin de la dictature du nombre de likes.

22.  Plus de contenu sera généré par vos clients !

Dans une logique d’expérience client renforcée et de marketing expérientiel, les contenus générés par les utilisateurs (ou UGC) sont de très bons outils de promotion. D’autant que toutes les études montrent que les clients font plus confiance à d’autres clients pour leur parler de la marque qu’à la marque elle-même.

23. Le storytelling sera encore au coeur de vos messages clés

En quête d’authenticité et de sincérité, les clients cherchent des histoires dans lesquels ils pourront s’identifier au héros. C’est le rôle du storytelling qui va reprendre une place prépondérante dans les stratégies de contenu et de communication. Un message qui provoque des émotions sera mieux mémorisé et les chances de conversion plus élevées. Le storytelling crée du lien entre les consommateurs et les marques à condition de ne pas mentir et prendre le client pour une saucisse…

tendances marketing pour 2023

Envie d’en savoir plus et de réfléchir ensemble sur votre stratégie marketing BtoB en 2023 ? contactez nous et suivez-nous sur les réseaux sociaux !


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twitch pour les entreprises

Twitch pour les entreprises : petit guide pour comprendre comment ça marche

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Pas un jour sans que Twitch ne fasse parler de lui. Ce réseau social originellement conçu pour les gamers devient un nouvel acteur de la communication des marques. Personnellement, nous ne sommes pas des pro sur le sujet mais clairement il faut s’intéresser à Twitch pour les entreprises car ce réseau social offre de nombreux codes et outils très intéressants pour le secteur de l’IT où nous opérons et peut être un différenciateur fort dans la communication d’une marque. Petit guide pour les débutants en Twitch pour les entreprises .

Pourquoi s’intéresser à Twitch pour les entreprises ?

Peut-être avez-vous entendu parler du record d’audience français de Twitch battu par Squeezie son GP Explorer en octobre 2022 ? Un nouveau record a été atteint le 19 novembre 2022 lors du #ElevenAllStars organisé par AmineMa Tue.

twitch pour les entreprises

#ElevenAllStars le match événement qui a battu tous les record sur Twitch

Ce match de foot entre streamers, qui a eu lieu dans la vraie vie, a opposé une équipe française et une équipe espagnole, à la veille du début de la Coupe du Monde, au stade Jean Bouin (Paris). L’équipe de streamers français a fait une arrivée remarquée au stade, une heure avant le lancement du pré show.

20.000 spectateurs et un concert des rappeurs Gazo, Koba LaD, et Niska plus tard, les équipes sont entrées sur le terrain sous les applaudissements et le match a attiré 1.150.000 viewers (on vous explique après ce que c’est) sur le live, un record pour la France !

Le match a également eu lieu sur Twitter avec une guerre de RT entre les deux capitaines des équipes !

Ne vous méprenez pas. Twitch n’est pas réservé aux gamers et moins de 30 ans.

Samuel Etienne, journaliste tout ce qu’il y a de sérieux de France Télévision, a interviewé François Hollande et Jean Castex sur sa chaine Twitch qui compte plus de 550.000 followers.

Bref, ce réseau social dont la notoriété et l’usage ont explosé pendant le confinement n’a pas fini de faire parler de lui.

twitch pour les entreprises

Consulter la chaine de Samuel Etienne

Préambule : Un peu de vocabulaire pour parler le Twitch débutant

La communauté Twitch repose sur des lives (ou stream) qui permettent une diffusion en direct, sur une chaine, de contenus divers pouvant aller d’une partie de jeu-vidéo à une retransmission de grand prix ou un match de football.

Ils sont animés par des streameurs et streameuses qui peuvent être basiques, affiliés ou partenaires. Les streameurs affiliés ou partenaires sont des « pro » qui, grâce à un accord avec Twitch, voient une partie des revenus publicitaires et des abonnements payants leur être reversés.

Les lives sont suivis en direct par des viewers qui ont un statut :

  • Soit de followers (en cliquant sur Suivre de la chaîne)
  • Soit de subscribers (ou abonnés) car ils versent un abonnement mensuel et bénéficient de certains avantages sur le stream comme des emotes (émoji personnalisé par les streamers).

Les discussions nécessitent parfois de la modération. C’est là qu’interviennent les modos qui ont le droit de supprimer des messages et peuvent bannir certains viewers mais aussi des streamers qui ne respecteraient pas les codes de la plateforme (ban en langage Twitch).

À la fin des lives, les streameurs peuvent raid une autre chaîne. Cela consiste à envoyer les viewers vers un autre live en cours, permettant ainsi à des streamers moins connus de gagner en notoriété.

Twitch c’est quoi ?

Maintenant que vous parlez le Twitch dans le texte, qu’est-ce qui se cache derrière Twitch?

Twitch, c’est une plateforme de streaming initialement utilisée par les gamers pour streamer des contenus sur des chaines.

Twitch était, entre 2011 et 2014, un site de diffusion de jeux vidéo en direct. Racheté par Amazon en 2014, il compte à présent plus de 26,5 millions de streamers en moyenne par jour, son audience ayant explosé pendant le confinement.

A présent, même si le secteur gaming (e-sport et gamers confirmés) truste toujours le haut du podium, de plus en plus de diversité apparait avec des lives qui évoluent de plus en plus vers des formats « émissions » programmées – un peu pour la télé d’avant le digital – qui abordent de nombreux sujets de sociétés sous des formats différents comme les talk shows ou les retransmissions d’événements …

Twitch n’est définitivement plus un truc d’amateurs de jeux vidéos.

Twitch en quelques chiffres

twitch pour les entreprises chiffres clés

Source CFPJ

Il y a toujours des performances de gaming mais se développent aussi des interviews politiques, des discussions, des radios libres, de l’actu et même de la cuisine ou de la vulgarisation scientifique.

Le  succès de Twitch repose donc sur son aspect communautaire très fort et la forte gamification à destination les utilisateurs.

Twitch ça marche comment ?

Pour utiliser Twitch, rien de bien compliqué. S’inscrire puis regarder. Sauf qu’il y a quand même beaucoup de choses à voir qui donnent un peu le vertige. Aussi, il faut un peu faire le tri au début et/ou savoir qui suivre. Des recommandations sont proposées et un moteur de recherche est disponible.

Pour créer un maximum d’interactions et d’engagement, Twitch est conçu pour favoriser la fidélisation des audiences.

Des monnaies virtuelles permettent de soutenir les streamers. Ainsi, les viewers peuvent accumuler des points de chaîne (propres à la chaine qu’ils suivent) pendant le visionnage et les utiliser pour mettre en avant leurs messages dans la masse.

Ils peuvent aussi utiliser des bits (devise monétaire de Twitch payable en euro) pour faire un un don direct au streamer ou acheter des cheers qui permettent aux viewers de mettre en avant des messages personnalisés.

Dernier élément important dans Twitch : son système de VOD. Tous les lives peuvent être regardés en replay dans un certain délai ou convertis en temps fort (VOD). Il est aussi possible pour la communauté des streamers de créer des clips de moins d’une minute, partageables sur les autres réseaux sociaux.

Twitch ôur les entreprises propose plusieurs formats publicitaires et, bien sûr, les collaborations avec les influenceurs y ont aussi leur place.

Twitch pour les entreprises, pour quoi faire ?

La particularité de Twitch en tant que réseau social est son orientation très nette vers la diffusion de contenus live couplée avec des fonctions de chat et de commentaire, qui permet d’avoir un impact sur le contenu diffusé en direct. Les commentaires des viewers peuvent orienter le live ou alimenter une conversation.

Twitch pour les entreprises est donc à étudier de très près pour sa capacité à:

  • Fédérer des communautés

Même si Instagram et Facebook ont développé les lives, Twitch se différencie justement par sa capacité à fédérer des communautés créatives qui se rassemblent autour de centres thématiques précises mais variées comme le jeu vidéo, l’art, la cuisine, la politique, la technologie, le voyage…

  • Adresser de nouvelles cibles

La plateforme représente une vraie opportunité pour les entreprises qui souhaitent adresser des cibles auxquelles elles n’auraient pas accès via des médias plus classiques. Les cibles sur Twitch sont justement celles qui ne veulent plus des médias traditionnels et recherchent des communications plus ciblées et plus digestes.

  • Mettre en œuvre une communication différenciante et plus créative

L’audience est plus jeune et la plateforme permet aussi de développer une communication différenciante avec des contenus plus créatifs. Attention toutefois, la professionnalisation des streamers fait monter le niveau d’exigence sur la qualité des contenus autant sur la forme que sur le fond.

  • Développer plus d’interactivité avec ses clients

Les viewers ont un impact instantané sur le contenu diffusé en live et peuvent influer dessus. Les clubs utilisateurs de l’IT pourraient s’y intéresser mais aussi tous ceux qui souhaitent faire évoluer leur offre en partenariat avec leurs clients en mode co-développement ou co-construction…

Quelques erreurs à ne pas commettre sur Twitch

Twitch pour les entreprises ne doit pas non plus être traité comme un canal de communication de plus, en ignorant ses codes et sa spécificité.

  • Considérer ce média comme une banale version moderne de la télévision et streamer des formats classiques de contenus destinés initialement aux médias traditionnels
  • Ne pas connaître les codes propres à la plateforme et se faire « balader » par des viewers avertis 😊
  • Venir uniquement pour faire de la publicité sans créer de contenus à valeur ajoutée
  • Oublier d’adapter la tonalité de sa communication à la cible de Twitch
  • Créer des contenus informatifs au lieu de créer des expériences divertissantes pour la communauté (même si Twitch vous permet de faire des annonces produits par exemple)
  • Ne pas s’équiper de bons outils pour un streaming de qualité (logiciels de streaming, webcam, micro, décors et fonds, animations, lumière, etc.)

Voilà ce que nous avions envie de dire sur cette plateforme et surtout aux entreprises du secteur de l’IT qui feraient bien d’aller y faire un tour pour en étudier l’opportunité.

Envie de discuter de votre stratégie marketing et des opportunités de développement? Contactez-nous !

 


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inbound marketing et plateforme de marque

Inbound marketing et plateforme de marque : les indissociables de votre stratégie de contenu

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inbound marketing et plateforme de marque… Combien de fois ai-je entendu des chefs d’entreprises m’expliquer qu’ils n’ont pas besoin d’un discours société et d’un positionnement marketing car ils le maîtrisent totalement mais qu’ils ont surtout besoin d’un plan d’actions … Or difficile de se lancer dans une stratégie de contenu ou d’’inbound marketing sans disposer d’une plateforme de marque pour piloter et encadrer les messages clés et les actions.

Règle n°1 marketing : le marketing ne change pas un canasson en cheval de course

Récemment, j’ai effectué une mission avec un de mes partenaires institutionnels et son adhérent souhaitait savoir s’il faisait tout bien en matière de marketing. La réponse l’a surement peu déçu (ça dépend ça dépasse comme on dit quand on a plus 40 ans…) Les actions étaient parfaitement orchestrées mais avec un contenu inadapté… avec un manque de fond, et d’arguments… Comment définir une stratégie de contenu si l’on n’a rien à raconter ?
C’est là que la plateforme de marque prend tout son sens car elle permet de :

  • Disposer d’un discours unique et partagé par tous dans l’entreprise et en dehors
  • Incarner l’identité de sa marque ou de son entreprise, sur la forme et sur le fond
  • Formaliser la valeur ajoutée de l’entreprise/du produit pour ses publics internes et externes
  • Décliner plus facilement le discours sur les différents outils marketing, communication et commercial (plaquette, site web, communiqué de presse, vidéo, etc.)
  • Pitcher aisément et savoir parler de l’entreprise/de la marque/des produits de façon courte ou longue, à l’écrit ou à l’oral
  • Identifier des sujets de prise de paroles et de contenus (blog, ateliers, webinar, etc.)

Règle n°2 : ce qui se pense bien s’énonce clairement

La plateforme de marque est un outil simple mais essentiel pour bâtir une stratégie marketing cohérente et efficace. J’avoue que le terme n’est pas forcément parlant mais la plateforme de marque est l’expression synthétique de l’identité d’une marque ou d’une entreprise qui permettent d’identifier son ADN et ses avantages concurrentiels. Il n’existe pas de modèle unique mais on y trouve en général :

  • La vision : Vers quoi allons-nous ? Quel est le but à atteindre ? Comment voyons-nous notre métier et notre secteur d’activité ? Quelle est notre façon de voir le monde, quelle philosophie sous-tend notre positionnement ?
  • La mission : Quelle est notre raison d’être ? À quoi servons-nous ? Quel rôle voulons-nous jouer dans la société et dans notre secteur ?
  • Le métier : Qui sommes-nous ? Comment définir notre métier ?
  • Les valeurs : Quelles sont les valeurs que nous défendons dans notre approche et nos produits ? Quels sont nos atouts, nos principales qui justifie notre réussite ?
  • Les cibles : Qui sont nos clients ? A quels enjeux répondons-nous ? quels sont les différents publics auxquels nous nous adressons et pour qui nous mettons en œuvre notre mission ? Quelles sont nos cibles principales et secondaires ?
  • La proposition de valeur ou promesse : Quelle est notre valeur ajoutée ? En quoi sommes-nous uniques pour nos clients ? Quel est l’engagement de la marque auprès de nos cibles ? Comment instaurons-nous la confiance ?
  • Le style et la personnalité : Sur quel ton choisissons-nous de nous exprimer ? Quels traits de caractère définissent notre façon d’être, d’agir, de communiquer ? Quels mots clés utiliser ?

On peut y ajouter la baseline (slogan), le logo, le traitement des objections, des thèmes et enjeux clés du secteur d’activité, etc.

Règle n°3 : la plateforme de marque nécessite des outils et du temps

Concevoir sa plateforme de marque nécessite d’abord de réaliser une analyse de la situation actuelle de l’entreprise en utilisant des outils comme le SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces), le PESTEL (analyse de l’écosystème), les forces de Porter (analyse de la concurrence).

inbound marketing et plateforme de marque

Ensuite pour accompagner la réflexion et produire le contenu de la plateforme de marque, il est très utile de s’appuyer sur deux outils que nous aimons beaucoup chez AJEM Consultants :

1. La méthode IKIGAÏ: la raison d’être

inbound marketing et plateforme de marque

Iki=vie et gaï= qui vaut la peine. L’ikagaï est une philosophie de vie japonaise qui consiste à trouver un sens à notre vie, une raison de se lever le matin. Elle est souvent utilisée pour se trouver soi-même dans les disciplines de développement personnel. Ces quatre composantes appliquées au domaine de l’entreprise sont un outil très intéressant pour travailler sur la mission, la vision, les valeurs et le métier de l’entreprise.

2. Le Golden Circle de Simon Sinek

inbound marketing et plateforme de marque

Cet excellent outil permet de réfléchir à la notion de marque ne partant de sa raison d’être plutôt que de partir de ce qu’elle est.

  • Pourquoi : peu de marques savent « pourquoi » elles font ce qu’elles font, c’est le « Why » qui nécessite souvent le plus d’attention.
  • Comment : certaines marques savent « comment » ils le font, c’est ce que l’on appelle la proposition de valeur qui va marquer leur différence, c’est le « How ».
  • Quoi: généralement toutes les organisations, entreprises, personnes savent ce qu’elles font, c’est le “What”

La méthode des personae est également d’une grande utilité pour avancer sur les cibles et leurs enjeux et la méthode BAC (Bénéfices Arguments Caractéristiques) pour écrire la proposition de valeur.

Règle n°4 : la plateforme de marque doit être formalisée pour être exploitée

Ces outils permettent une réflexion mais ensuite il va s’agir de rédiger la plateforme de marque pour la formaliser et pouvoir l’exploiter dans vos campagnes marketing et sur vos outils d’aide à la vente.
Elle se présente souvent sous forme d’un document qui peut être assez long dans un format diaporama ou sous forme de document plus classique rédigé avec un traitement de texte.
Certaines entreprises appellent aussi ce livrable un brandbook.
Plus elle sera rédigée, avec différents niveaux de détail (longue description, courte description, pitch, etc.) et plus elle sera facile à exploiter pour organiser et rédiger le site web, écrire des articles de blog, optimiser le pitch de la page LinkedIn, créer des contenus, écrire le boilerplate pour les relations presse, etc.

En effet, la page « Qui sommes-nous ? » correspond généralement aux fondamentaux (vision, mission, métier, valeurs) et la page « pourquoi nous choisir ? » à la proposition de valeur.

Règle n°5 : inbound marketing et plateforme de marque : jamais sans mon brandbook !

Alors quelle relation entre inbound marketing et plateforme de marque ? La réponse : une grande histoire d’amour !
L’inbound marketing est une approche qui vise à attirer les clients en gagnant leur attention grâce à des contenus de qualité leur permettant d’être informés, éduqués voire inspirés, afin de leur permettre de mûrir leur décision d’achat de façon autonome
Par opposition au marketing traditionnel souvent perçu comme intrusif, l’inbound marketing apporte aux clients les bons contenus au bon moment, via le référencement naturel et les réseaux sociaux.

Les deux objectifs principaux d’une stratégie d’inbound marketing est de développer la notoriété de l’entreprise et/ou de générer des leads.
Dans les deux cas, cela repose sur une stratégie de contenu qui doit être riche, pertinente et en cohérence avec les messages clés à faire passer afin de servir ces objectifs.

Difficile donc de se lancer dans une stratégie d’inbound marketing quand on ne dispose pas de :

  • La plateforme de marque pour identifier les sujets de prises de paroles à fort enjeu, développer une réelle cohérence sur les différents contenus et adapter les messages clés aux personae,
  • Le plan d’actions commercial afin de prioriser les actions en fonction des objectifs et créer un cadre pour atteindre les objectifs, généralement sur une année,
  • Le CRM qui va bien pour soutenir et sécuriser ses actions et les automatisant.

Vous l’avez compris difficile de dissocier inbound marketing et plateforme de marque sans risquer de construire une stratégie de contenu inefficace et incapable de remplir ses objectifs.

Pour en savoir plus, être accompagné ou être formé sur le sujet contactez-nous !

Voici également un lien vers un guide proposé par l’Etat français pour mieux comprendre l’importance de la plateforme de marque.


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stratégie de génération de contenu

8 bonnes résolutions pour réussir sa stratégie de génération de contenu !

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« Aujourd’hui, c’est décidé, je mets en place une stratégie de génération de contenu  » . Il y a toujours un moment dans l’année (Noël, la nouvelle année, la fête des mère, l’été, la rentrée,…) où se pose souvent la question des bonnes résolutions : « cette fois-ci, promis, juré, craché, je vais générer du contenu! »  Tout le monde veut en faire, tout le monde sait qu’il faut en faire, mais personne ne sait comment s’y prendre…Voici quelques bonnes résolutions pour vous aider à mettre en place une stratégie de génération de contenu de façon pertinente et régulière et éviter de faire rimer « je génère du contenu » avec « je n’en peux plus ».

8 bonnes résolutions pour réussir sa stratégie de génération de contenuDécouvrir l’infographie

Prérequis : je me rappelle la définition de la génération de contenu…

Pour reprendre une citation de David Campbell, « si vous ne savez pas où vous allez, vous vous retrouverez surement ailleurs ». Ne perdez donc pas de vue que la stratégie de génération de contenu désigne les analyses et les décisions qui permettront d’établir des plans d’actions visant à identifier une liste de contenus, à les produire et à les diffuser afin d’atteindre des objectifs marketing.
Elles trouvent parfaitement leur sens dans une stratégie d’inbound marketing, dit aussi marketing non intrusif ou une stratégie média sociaux.

1ère bonne résolution : je mets en place une (vraie) stratégie de génération de contenu

Comme toutes les autres actions de marketing et de communication, la génération de contenu doit répondre à des objectifs et reposer sur une réelle stratégie.  Une stratégie que vous devez prendre le temps de construire avant de vous lancer dans une course effrénée à la production de contenu, et pour cela, il vous faut :
•    Valider les objectifs marketing de votre génération de contenu,
•    Définir votre cible grâce à la technique des personae
•    Définir les types de contenus en fonction du parcours d’achat afin de fournir aux prospects et clients les bons contenus au bon moment,
•    Préparer la diffusion des contenus et ne pas se centrer seulement sur la production de contenu
•    Identifier les outils disponibles et évaluer comment optimiser la réutilisation du contenu généré,
•    Identifier les ressources dont vous avez besoin, aussi bien en termes techniques que financiers ou humains,
•    Nommer un responsable du projet,
•    Définir un rythme en phase avec la stratégie globale, marketing, commerciale et produit de l’entreprise.

Comme pour toutes les stratégies, celle-ci ne s’élabore pas de façon isolée. Il s’agit de partager et d’échanger avec les différents acteurs qui interviendront dans la génération de contenu (« marketeurs » classiques et digitaux, rédacteurs mais aussi Direction Générale, RetD ou commerciale).

2ème bonne résolution : je me donne les moyens de tenir (vraiment) mes engagements

« Il ne suffit pas d’aller à la rivière avec l’envie de pêcher un poisson, il faut aussi emporter le bon filet avec soi. » Vouloir ne suffit pas, vous devez mettre en place une méthodologie et une organisation qui vous « contraignent » (je n’aime pas ce mot mais c’est un peu ça tout de même) à réussir. Ainsi, il est important de:
•    Définir le type de contenu mais aussi un objectif de nombre de contenus à publier par support (une tribune d’expert par mois, un billet de blog par semaine, un cas client tous les deux mois, etc.) et de définir une périodicité,
•    Définir une ligne éditoriale cohérente en fonction du support et de la diffusion
•    Construire un rétro planning tenant compte de la périodicité définie précédemment,
•    Éduquer vos contributeurs pour qu’ils comprennent l’importance de la génération de contenu et vous réservent du temps au moment où vous les solliciterez,
•    Voire former vos collaborateurs à la méthodologie et à la rédaction de contenu.

3ème bonne résolution : j’anticipe plutôt que je ne participe (voire je ne réagis)

La génération de contenu est un exercice qui, comme la course à pied ou la méthode Pilates, porte ses fruits sur la durée. Vous ne pouvez vous contenter de produire du contenu quand vous avez le temps (vous n’en avez jamais, on ne va pas se mentir !) ou quand vous réalisez que vous n’avez pas mis à jour votre site web depuis 4 mois (quand ce n’est pas plus). Pour vous aider à anticiper et définir les règles d’une production régulière de contenu, vous pouvez vous appuyer sur :
•    Les grandes tendances de votre marché (n’oubliez pas au passage de vous abonner à quelques newsletters , de consulter les réseaux sociaux et des influenceurs de votre secteur…)
•    L’actualité de votre entreprise et la planification des sorties de produits,
•    Les événements auxquels vous participez ou que vous organisez,
•    Les préoccupations de vos clients et l’évolution de leurs enjeux métier et technologiques
•    Les grands événements de votre marché,
•    La saisonnalité de votre activité,
•    Les nouveautés réglementaires, fiscales, sociales
•    Etc.

4ème bonne résolution : je planifie mes actions de génération de contenu

Il est important de formaliser votre plan d’action et d’établir un « programme ». Une pratique qui a fait ses preuves consiste à prendre un thème (idéalement issu de votre discours de marque et de votre proposition de valeur) par mois ou par trimestre et à décliner les actions de création de contenu sur ce thème.  Ainsi, vous pourrez décliner vos outils avec une direction simple et avec les messages clés déjà validés. Pour un thème donné, vous pourrez ainsi :
•    Écrire une tribune d’expert,
•    Réaliser un témoignage client,
•    Envoyer une newsletter centrée sur cette thématique,
•    Organiser un webinar,
•    Réaliser une vidéo ou un tuto,
•    Etc.

5ème bonne résolution : je mets en place les bons outils pour y passer (juste) le temps nécessaire et je n’ai pas peur de réutiliser

Vous avez planifié ? Et bien orchestrez maintenant !  Une des clés du succès d’une stratégie de génération de contenu repose sur la capacité à réutiliser un thème ou un outil. Cela permet de limiter le temps passé et de renforcer votre message. N’hésitez pas à produire du contenu à l’avance et à placer votre blog au centre de votre stratégie. Vous pouvez y poster l’ensemble de vos contenus, les diffuser sur les réseaux sociaux puis les intégrer dans une newsletter qui reprend les articles récents. Pensez également à réaliser des « compilations » de vos publications pour les remettre à la une.

Et évidemment n’hésitez pas à vous faire aider de la technologie ! S’il y a une fonction qui se digitalise de plus en plus c’est bien le marketing ! Alors n’hésitez pas (sans pour autant sombrer dans le syndrome de l’usine à gaz… mais cela fera l’objet d’un autre article!).

6ème résolution : je ne suis pas trop ambitieux(se) et je reste réaliste en privilégiant la qualité à la quantité

Comme disait ma comptable, « mieux vaut petit rôti bien cuit que grosse ragougnasse fadasse« . Si vous vous fixez un planning irréaliste, vous ne le tiendrez pas et pire, vous serez en permanence frustré. Il vaut mieux commencer avec des objectifs atteignables puis monter en charge une fois que vous maitriserez bien les rouages de la génération de contenu. En outre, tous les spécialistes s’accordent à dire que la qualité du contenu produit prime sur la quantité. Ne noyez pas vos lecteurs d’articles « tarte à la crème », sans fond et sans forme dont le seul but est d’assurer un bon référencement. Quitte à faire du référencement autant que ce soit avec des articles de qualité… Faire venir du monde sur votre site ne vous nourrira pas. Le plus important reste de transformer ces visites en contacts commerciaux…

7ème résolution : j’arrête de me creuser la tête et je développe ma créativité

« Générer du contenu oui mais je ne sais pas quoi dire… « . Pourtant, il y en a des choses à dire… Tout est sujet pour générer du contenu, en particulier :
•    Les enjeux de votre secteur d’activité,
•    L’actualité et les tendances marché
•    Votre vision de votre métier,
•    La publication d’études ou de chiffres,
•    Votre actualité : (signatures clients, partenariats, communiqué de presse, sortie de produits, événements, etc.),
•    Les témoignages de vos clients,
•    L’évolution de la règlementation,
•    Etc.
Vous pouvez également inviter des contributeurs externes ou écrire des tribunes à 4 mains ! Bref, soyez créatif !

8ème résolution : j’admets que je ne peux pas être (forcément) compétent sur tous les sujets

Tout le monde parle français, mais tout le monde ne possède pas des capacités pour rédiger et trouver les sujets qui intéresseront votre cible … Être consultant en informatique ou en prévoyance ne garantit pas la qualité du fond et de la forme. Tous les marketeurs n’écrivent pas de bons contenus. Ce n’est pas un aveu d’impuissance que de reconnaitre qu’un spécialiste de la génération de contenu vous serait très utile. C’est au contraire un bon moyen de garder la maîtrise du projet tout en faisant réaliser par un expert des tâches où votre valeur ajoutée pourrait s’avérer faible. Cet expert peut également vous accompagner pour former vos équipes et mettre en œuvre votre stratégie afin de vous faire gagner ensuite en autonomie et en créativité.

Je suis à votre disposition pour en discuter et échanger au sujet de votre stratégie de génération de contenu !

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rédiger un avis d'expert ajem consultants

Avis d’expert ou tribune d’expert : s’approprier les thématiques de son métier et se positionner en expert

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Connaissez-vous l’intérêt d’un avis d’expert ou tribune d’opinion ? Sous ces noms « barbares » se cache un outil de stratégie de contenu particulièrement adapté aux entreprises qui souhaitent se positionner comme leaders d’opinion sur leur marché. Elle leur permet à la fois de se positionner comme un expert sur leur secteur d’activité, d’ « évangéliser » leur cible de clients et leur éco-système sur les enjeux de leur métier, mais également de développer leur visbilité sur les réseaux sociaux et les positionner en tant que leader d’opinion, « à suivre » !

Un avis d’expert : qu’est-ce que c’est ?

L’avis d’expert ou tribune d’opinion peut prendre plusieurs formes (rédactionnel, interview) et peut aussi être co-écrite avec un expert du domaine (conseil, spécialiste économique, chercheur,…). On l’appelle aussi parfois article d’opinion, œil d’expert, opinion piece… Bref cela ne change pas grand-chose à son utilisation et son efficacité mais il est toujours bon de commencer par poser une définition.

La tribune d’expert permet de délivrer une opinion, un retour d’expérience, un point de vue sur un marché ou un secteur d’activité . Elle peut aussi être un parti pris ou une prise de position sur une problématique donnée, portée par l’entreprise ou l’auteur.

En revanche, une tribune d’expert n’est pas une plaquette commerciale déguisée, ni un publireportage. Elle ne doit donc jamais – contrairement aux tribunes d’opinion nord-américaines souvent plus courtes et plus commerciales – faire  référence aux produits ou services proposés par le signataire. Au contraire, ce dernier devra donner un avis général, une vue d’ensemble et son opinion sur un sujet propre à son marché, en ouvrant des perspectives et/ou en répondant à des interrogations.

Un avis d’expert , à quoi ça sert ?

Véritable outil de stratégie de contenu, les publications de tribunes d’opinion ou avis d’expert doivent non seulement être en phase avec la stratégie marketing de l’entreprise mais surtout totalement intégrées dans les plans d’actions. Basée sur le principe de la génération de contenu marketing métier, la tribune d’expert permet de :

  • mettre en avant votre expertise sur une problématique métier spécifique de votre marché,
  • alimenter le blog de l’entreprise et optimiser votre référencement internet,
  • enrichir votre campagne de relations presse,
  • paraitre sur des portails internet métier,
  • fournir du contenu pour vos publications : newsletters, webzines, dossiers spéciaux,
  • être remis lors de conférences ou d’interventions orales,
  • et bien sur être partagée sur les réseaux sociaux !

Bref, un avis d’expert, comme son nom l’indique, vise à vous positionner comme un expert sur votre marché !

Un avis d’expert, comment ça marche ?

Une tribune d’expert doit avant tout être le fruit d’une réflexion marketing et d’un travail approfondi pour identifier les sujets qui en feront le succès. Il est important de valider précédemment les écrits existants – autant éviter de redire moins bien ce que le concurrent a dit il y a quelques semaines -, et définir un porte-parole, un signataire qui sera reconnu comme un expert (souvent le patron de l’entreprise ou le responsable technique ou marketing). Il s’agit donc de réaliser une interview de l’expert en question mais aussi de faire des recherches en complément car un bon argument doit être soutenu par des faits et des preuves. Études, rapports, articles de référence seront les bienvenus pour compléter et soutenir votre propos.

Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire que l’expert ou le signataire rédige la tribune ! Des plumes (dont nous faisons partie chez AJEM Consultants) pourront tout à fait rédiger pour eux la tribune et même leur apporter un conseil éditorial et stratégique.

Les sujets abordés peuvent être variés et s’alignent généralement sur la plateforme de marque de l’entreprise, ses sujets de communication privilégiés, son actualité ou l’actualité de son secteur (en mode newsjacking).

Un avis d’expert, on en fait quoi ?

Votre tribune d’expert une fois rédigée doit être partagée, publiée, diffusée. 

Pour cela plusieurs options s’offrent à vous en fonction de son contenu, de ses objectifs et de l’actualité:

  • une publication sur des supports numériques disposant d’un espace dédié à la contribution sous forme de tribunes d’experts comme le Journal du Net, ITNews ou le Cercle les Echos (abonnement obligatoire),
  • une publication sur votre site web ou votre blog (attention, ne jamais publier en avant première sur votre site web car les journaux en ligne exigent généralement une exclusivité u contenu)
  • une publication dans les articles de Linkedin

Et pour finir , n’oubliez pas de partager sur les réseaux sociaux bien  évidemment et dans vos newsletters…

Une règle d’or : une qualité rédactionnelle irréprochable et des arguments qui étayent le propos

Une tribune d’expert répond à des exigences fortes en matière de qualité : sur le fond comme sur la forme ! C’est un véritable exercice de style qui nécessite une certaine pratique.

En effet, le langage écrit doit être impeccable et maitrisé, adapté à la personnalité du signataire et à l’ADN de l’entreprise.  Le ton donné à la tribune permettra également de donner envie aux lecteurs d’approfondir, d’aller plus loin. Une tribune trop technique peut rebuter un non technicien. Une tribune bien écrite mais trop « light » sur le fond pourra, quant à elle, passer inaperçue…

Soigner les titres est aussi un élément important de la réussite d’une tribune car c’est ce même titre qui interpellera les lecteurs dans la masse de tribunes proposées… De plus, pour être publiée sur des supports en ligne , la tribune devra parfois répondre à des contraintes techniques (Chapô, nombre de mots pour l’introduction, nombre de signes limités, etc.) à anticiper lors de l’écriture.

 

Pour conclure, sachez que rédiger une tribune d’expert est un véritable exercice de style qui doit allier des compétences rédactionnelles à une approche marketing, indispensable pour atteindre les objectifs fixés en matière de génération de contenu.

 

Envie d’en savoir plus? Je suis à votre disposition pour en discuter et échanger au sujet de votre stratégie de génération de contenu !

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inbound marketing

Glossaire de l’inbound marketing : Parlez-vous l’inbound ?

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Le monde a changé et la façon de faire du marketing aussi. Merci à la transformation digitale qui a impacté fortement les comportements des clients, qui a fourni de nouvelles technologies pour mieux comprendre les comportements digitaux de consommation et qui est à l’origine de l’inbound marketing… Encore faut-il savoir parler l’inbound marketing… Notre glossaire et ces quelques explications vont vous y aider !

Pour télécharger le glossaire c’est tout en bas ⤵️  de l’article !

Commençons par le commencement : l’Inbound Marketing, de quoi parle-t-on ?

La transformation digitale a impacté lourdement nos modes de consommation mais aussi notre façon de « vivre et faire » le marketing.

A présent, grâce aux contenus produits sur le web, nos clients nous trouvent et commencent avec nous un « parcours client » qui les mènera, normalement – jusqu’à l’achat.  Certes, générer du contenu pour attirer des clients ne date pas d’hier (voir mon article à ce sujet en cliquant juste là) mais ce qui a changé c’est la prise de conscience que cette façon de faire est à présent une condition nécessaire voire indispensable pour réussir à promouvoir ses produits et services.

La définition : Approche marketing qui vise à attirer naturellement les clients en gagnant leur attention grâce à des contenus de qualité leur permettant d’être informés, éduqués voire inspirés afin de leur permettre de mûrir leur décision d’achat de façon autonome.

Par opposition au marketing traditionnel souvent perçu comme intrusif, l’inbound marketing apporte aux clients les bons contenus au bon moment, via le référencement naturel et via les réseaux sociaux.

Littéralement « marketing entrant » en français, cette stratégie vise à faire venir le client vers l’entreprise en faisant la promotion indirecte de l’activité et des prestations, en apportant de l’information utile et de qualité aux prospects.

inbound marketing avant après

Reprenons les bases : le schéma de l’inbound marketing

Pour faire simple, l’inbound marketing consiste à produire des contenus qui auront assez de valeur pour que les internautes vous confient leurs données grâce auxquelles les marketeurs que vous êtes pourrons les faire mûrir (nurtering) en leur proposant d’autres contenus ou des actions adaptées à leur positionnement dans le tunnel de vente, tout en ayant au préalable pensé à les noter leur valeur (scoring).

L’inbound marketing consiste à fournir le bon contenu au bon moment à la bonne personne.

Ci-dessous ma version du schéma de l’inbound marketing ⤵️

glossaire de l'inbound marketing_ajem consultants

Parcours client, personae, contenu premium : dessine-moi une campagne d’inbound marketing

La grande différence entre l’«outbound » marketing et l’inboud marketing réside avant tout dans son approche comportementale plus de démographique de la cible. C’est la fin de la ménagère de moins de 50 ans (ce qui d’ailleurs va faire l’objet d’un article un de ces jours) et du ciblage des années 90. Place aux personae, cette représentation fictive de vos clients dont vous aurez étudié à la fois les données démographiques mais aussi les attentes, les freins, les comportements d’achat, le parcours digital et bien sûr le parcours client !

Le parcours client et les personae sont essentiels dans la démarche d’inbound marketing car leur définition permet de produire les bons contenus au bon moment et donc de mettre son énergie quand il faut et là où il faut ! Élémentaire mon cher Watson !

glossaire de l'inbound marketing le parcours client

Une fois nos personae et leur parcours client défini et les contenus premium choisi en fonction de ces deux éléments (tribunes d’expert, ebook, webinar, etc.), il s’agit à présent d’orchestrer la campagne en assurant la promotion des contenus via le référencement naturel, des emailings et les réseaux sociaux et d’inciter les inconnus que vous souhaitez transformer en leads (puis en clients évidemment) à l’engagement grâce à des call-to-action, des landing pages et de thank you page.

Les leads ainsi générés sont ensuite évalués (scoring) et travaillés pour les faire mûrir (nurtering) en leur apportant de nouveaux contenus, des échanges avec l’équipe commerciale ou marketing, de nouvelles informations, etc. Une fois que les leads ont été qualifiés ils sont transmis aux commerciaux qui feront ensuite leur boulot !

glossaire de l'inbound marketing schéma

L’un des points forts de cette méthode c’est qu’elle s’inscrit dans une logique de marketing responsable (non je ne t’envoie pas 1000 mails qui ne te sont pas destinés et qui pourrissent ta boite de réception et ton moral dès 9h00 !)  et qu’elle permet :

  • Au lead d’être traité de façon personnalisée et donc normalement ne pas être harcelé par la marque car il est noté, évalué et suivi
  • À la marque d’optimiser sa conversion par une approche plus ciblée et, au final, plus sécurisée et plus respectueuse des futurs clients.

Vous n’avez pas tout compris ? C’est normal l’inbound marketing est une véritable technique avec son propre vocabulaire. Découvrez notre glossaire de l’inbound marketing.

Ce glossaire regroupe les définitions des termes indispensables pour comprendre les grands principes d’une stratégie d’inbound marketing. 1000 excuses pour les anglicismes, l’inbound marketing est né aux USA…

Et hop on télécharge  !

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