Les bonnes pratiques à pratiquer sans modération pour réussir sa veille marketing et technologique
Allô quoi ? tu veux faire de la stratégie marketing et tu ne sans pas faire de veille marketing et technologique ? (Vous pouvez remplacer faire de la stratégie marketing par gérer ton système qualité, renforcer ta RetD, accélérer ton développement commercial, créer ta boite, etc.). La veille est essentielle et quand je dis cela je défonce une porte ouverte. Pourtant peu de personnes s’aménagement de créneaux de veille ou même pensent à réellement organiser leur veille. Pourtant c’est aussi crucial que passionnant.
Voici quelques points clés à retenir pour vous permettre (enfin) de réussir sa veille marketing et technologique sans la rimer cela avec anarchique et en tirant pleinement part. Car la veille, c’est facile, c’est pas (forcément) cher et ça peut (souvent) rapporter gros.
La veille c’est quoi ?
Quand on parle de veille, pas facile de savoir ce que cela recouvre et ce que cela engendre pour celui qui veut faire de la veille marketing et technologique. Selon Steven C. Wheelwright – ancien professeur émérite de l’université de Harvard, « la veille technologique est constituée par l’ensemble des techniques visant à organiser de façon systématique la collecte, l’analyse, la diffusion de l’exploitation des informations techniques utiles à la sauvegarde et à la croissance des entreprises ».
Selon notre ami Wikipédia, « La veille technologique ou veille scientifique et technique consiste à s’informer de façon systématique sur les techniques les plus récentes et surtout sur leur mise à disposition commerciale (ce qui constitue la différence entre la technique et la technologie). Cette activité met en œuvre des techniques d’acquisition, de stockage et d’analyse d’informations et leur distribution automatique aux différentes sections concernées de l’entreprise, à la manière d’une revue de presse. Ces informations peuvent concerner une matière première, un produit, un composant, un procédé, l’état de l’art et l’évolution de l’environnement scientifique, technique, industriel ou commercial de l’entreprise. »
Bref en résumé, faire de la veille c’est avant tout mettre en place un système organisé visant à acquérir, stocker, analyser et partager des données sur un périmètre et une durée donnés. Cela signifie donc s’organiser …
Faire de la veille marketing et technologique, ça sert à quoi ?
La bonne nouvelle, c’est que l’énergie que vous allez déployer pour faire de la veille ne sera pas vain. Il va vous permettre d’atteindra plusieurs objectifs qu’il vous faudra identifier pour bien organiser votre veille :
- Renforcer la culture générale
- Suivre les tendances métier ou technologiques
- Faire de la curation de contenu et alimenter les réseaux sociaux
- Réaliser un benchmark plus rapidement
- Faire une étude de marché
- Identifier des innovations à valeur ajoutée
- Surveiller les concurrents et/ou les clients
- Participer à la démarche Qualité de l’entreprise
Comment s’organiser pour réussir sa veille marketing et technologique
C’est alors que les vraies questions se posent pour réussir sa veille marketing : Où trouver l’information ? Comment trouver l’information ? Comment stocker et partager l’information ? C’est le moment de s’organiser pour simplifier et sécuriser les différentes étapes de la veille :
- Identifier ses objectifs (pourquoi faire de la veille ?)
- Identifier les bonnes sources (où trouver la bonne information ?)
- Utiliser les bons outils (grâce à quels outils ?)
- Trier et organiser l’information (comment gérer toutes ces données ?)
- Aménager ses créneaux de veille (comment prendre le temps de le faire ?)
- Partager ses découvertes (comment informer les autres ?)
1. Identifier ses objectifs pour mieux cibler
Identifier le périmètre de sa veille est un point clé pour éviter l’usine à gaz ! Vous devez donc vous center sur votre écosystème à savoir
- Concurrents directs et indirects
- Clients et distributeurs
- Influenceurs
- Fournisseurs
- Institutionnels et organisations professionnelles
Et ne pas négliger non plus négliger une approche locale de votre veille (régionale, nationale, internationale en fiction de votre activité).
2. Identifier les sujets de veille
Sur quels sujets doivent faire de la veille ? en fonction des objectifs qui ont été définis précédemment, vous pouvez alors définir votre périmètre de veille qui porte généralement sur :
- Votre secteur d’activité : industrie, IT, Mode, etc.
- Votre métier : marketing, achats, production, RH, etc.
- L’activité économique sur le périmètre géographique défini (évolutions, statistiques, études, etc.)
- Les produits et services que vous proposez
- Les nouveaux modèles économiques
- La réglementation générale et propre à votre activité
3. Identifier les bonnes sources
Autres points moins évidents : quelles doivent être mes sources ? Là encore, soyons assez pragmatique, vous avez déjà tout sous la main…
- Les classiques : revues papier spécialisées (si! si! ), journaux en ligne, blogs d’experts, chaînes Youtube sites couvrant plusieurs corps de métier (L’Usine Nouvelle, L’Usine Digitale, Le MagIT, Le journal du Net…), livres
- Le réseau et les communautés : Vos pairs sur Linkedin, forums professionnels, événements, outils de partage bien fournis (Githubs , Slack, etc.)
- Les outils de communication de votre écosystème: sites webs des concurrents, clients, fournisseurs, publication réseaux sociaux, communiqués de presse, sites gouvernementaux
4. Utiliser les bons outils pour gagner du temps
Pour le coup, il faut savoir être un fainéant intelligent et le revendiquer. Choisissez donc :
- Les classiques (médias et événements et alertes associées): Radio, TV, Journaux papier, Livres, Salons professionnels, Rencontres professionnelles, Webinaires (France Info par exemple est un média ets très connecté avec une présence sur la radio, la télévision, le web et les réseaux sociaux et un système d’alerte)
- Les newsletters sur votre secteur d’activité, sur votre métier, proposés par les gouvernements (exemples Bercy Infos)
- Les alertes Google avec un bon choix des bons mots-clés et l’utilisation de la longue traine
- Les abonnements sur les réseaux sociaux à des pages entreprises (concurrents, clients, partenaires, etc.) et à des profils d’influenceurs et de consultants
5. Trier et organiser l’information (poser n’est pas ranger)
Trier ne se résume pas à poser les infos sur son bureau physique ou virtuel en espérant les regarder un jour… Vous devez :
- Trier tout de suite les infos pour ne conserver que ce qui est utile et ne pas surstocker de l’information
- Organiser et classer vos données en créant par exemple un répertoire références ou Veille sur le bureau et avec des sous-dossiers
- Agir en identifiant les actions à mener et les faire tout de suite ou les planifier
- Épurer et mettre à jour au fil de l’eau afin de supprimer les informations obsolètes et revoir ses sources en respectant la chronologie
- Et surtout ne pas reporter à demain… (Noter, noter et noter… et agir…)
6.Aménager ses créneaux de veille
Le problème ? Trouver le temps de faire de la veille ! Généralement le meilleur créneau est le matin avec régularité et automatisation (alertes, newsletters, #, etc.) pour garantir le respect de vos objectifs.
La meilleure solution est de mettre en place une routine, de se garder du temps une fois par semaine ou toutes les deux semaines et idéalement de mettre en place une réunion par mois pour partager les informations ou intégrer une partie « partage de la veille » dans vos réunions (ce qui permet aussi de tracer vos actions…)
7. Partager l’information
Il faut bien sûr travailler pour collecter et analyser l’information mais aussi la partager pour faire grandir vos équipes et vos partenaires. Idéalement l’idée est de :
- Faire une newsletter interne ou à destination de ses partenaires
- Mettre en place une réunion par mois pour partager les informations
- Intégrer une partie « partage de la veille » dans vos réunions (ce qui permet aussi de tracer vos actions…)
Les 3 erreurs les plus courantes à éviter pour réussir sa veille marketing et technologique:
Monter une usine à gaz
Règle numéro 1 : vous devez penser accessibilité et simplicité (le smartphone est ton ami) et surtout que tout le monde puisse comprendre votre système de veille y compris vous !
Ne rien faire de sa veille
Une fois accumulées, les données de votre veille doivent être exploitées ! Vous devez agir et inscrire rapidement vos actions dans un planning (ou agir tout de suite si possible)
Ne pas garder une traçabilité
Bien sûr il faut connaître ses sources, mais quand votre auditeur Qualiopi ou ISO9001 viendra vous voir pour renouveler votre certification, il va vous demander de de lui montrer ce que vous avez mis en place pour votre veille et surtout ce que vous en avez fait… Pensez à minima au bon vieux plan d’actions dans un tableur ou sautez le pas de la digitalisation…
Quelques sites et pages à suivre …
- Sites technologies et industries
- Industrie & Technologies
- Journal du Net
- L’Usine Nouvelle
- L’Usine Digitale
- Frenchweb
- Le Mag IT
- Le Monde informatique
- Culture générale
- Les Echos/ Le cercle les Echos
- France Info
- Chef d’entreprise
- Digital
- Le blog du modérateur
- Le journal du Community Manager
- Web Marketing and com
- Le siècle digital
- Mounir digital
- Marketing et communication
- Creapills
- Konbini
- Presse Citron
- J‘ai un pote dans la Com
- LSA Commerce et Consommation
- E marketing Magazine
- E commerce Magazine
- E commerce nation
- WP Marmite
Maintenant y’ a plus qu’à…
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